ANDEVA

Communiqué de presse

Vincennes, le 22 mai 2013

Moins d’une semaine après l’arrêt tant décrié de la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris, qui a annulé l’ensemble des mises en examen du dossier des usines de Condé sur Noireau, demain, mercredi 23 mai, les victimes de l’amiante ont un nouveau rendez-vous avec la justice pénale.
Sur le dossier Eternit cette fois.

Une autre composition de la chambre de l’instruction doit se prononcer sur le bien fondé des mises en examen des dirigeants de cette entreprise d’amiante ciment, lesquelles avaient, elles aussi, fait l’objet d’une annulation, le 16 décembre 2011, par la présidente Bernard, celle-là même qui s’est fait une spécialité d’annuler toutes les mises en examen sur les dossiers amiante. Son arrêt avait été cassé dans son intégralité par la Cour de cassation.

Si comme nous l’espérons la nouvelle composition de la chambre de l’instruction se range à la position de la Cour de cassation, l’instruction du dossier Eternit pourra enfin reprendre. Madame Bernard aura juste réussi à faire perdre près de deux ans aux victimes et à la justice.

Ironie de l’histoire, dans quelques jours, la Cour d’appel de Turin se prononcera sur les peines de prison de 16 ans auxquelles ont été condamnés les dirigeants d’Eternit Italie…

Comme vendredi dernier les représentants de l’Andeva tiendront un point presse vers 9 h 15 sur les marches du palais (face à la bibliothèque de l’ordre des avocats).