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Les nuages s’accumulent au dessus des têtes de l’industrie minière de l’amiante au Canada.Avril 2011 1. Les industriels de l’amiante canadiens accumulent mauvaise presse et soucis. 2. Les manœuvres et louvoiements du gouvernement du Québec. 3.« Monsieur Amiante du Québec », défend « sa » mine. 4. Les médecins au Québec, au Canada et dans le monde entier, demandent de fermer la mine Jeffrey. 5. Les demandes de réparations au Canada commencent à être évoquées. 6. Les syndicats au Québec : revirement et prise de conscience. Références et articles de presse canadienne 1. Les industriels de l’amiante canadiens accumulent mauvaise presse et soucis :Soucis financiers. La mine Jeffrey est sous la protection de la loi contre les faillites depuis plusieurs années et, malgré les transfusions régulières d’argent public, elle accumule les dettes (fonds de pensions des mineurs, caisse de dépôts, etc) « Une nouvelle tuile s’abat sur l’entreprise Mine Jeffrey. La Cour supérieure vient de la condamner à rembourser un peu plus de 1 million de dollars à la Caisse de dépôt et placement du Québec en raison du non-respect d’une entente conclue en 2004. » « Les caisses de retraite sont « dans le rouge ». L’offre des régimes de pension s’étiole. Des entreprises font faillite et les rentes disparaissent avec elles. Pourquoi si peu de gens se rebellent-ils ? » Sur la question de la retraite des mineurs, l’un des ministres plus fidèles défenseur de l’amiante fait défaut à la cause, devant l’assemblée : « C’est avec une grande déception que les retraités et les travailleurs de Mine Jeffrey ont appris cette nouvelle. C’est inconcevable, qu’un gars comme Christian Paradis, député d’une région minière comme la nôtre, ait voté contre. » Soucis diplomatiques. Soucis avec leurs mensonges vis-à-vis de la science. Soucis avec la classe politique. Soucis avec l’opinion publique. Le cynisme des industriels et de leurs partisans au gouvernement canadien est longtemps passé inaperçu auprès de la population, mais les temps changent. Ainsi un sondage réalisé en janvier 2011 montre que les trois-quarts de la population au Québec sont opposés à la relance de la Mine Jeffrey ! Soucis avec les syndicats. 2. Les manœuvres et louvoiements du gouvernement du Québec.Rappel de quelques épisodes. Début 2010 les représentants de la mine Jeffrey annoncent qu’ils ont demandé une aide de 58 millions de dollars au gouvernement québécois pour achever les travaux d’une nouvelle mine souterraine M. Gosselin, chef de cabinet de Clément Gignac ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) déclare fin juillet 2010 : « Une décision sera prise d’ici à la fin de l’été ou au début de septembre [2010] », a-t-il assuré, martelant que Québec était, par ailleurs, toujours bien décidé à exiger une garantie que les clients éventuels de la mine Jeffrey utiliseraient l’amiante de façon sécuritaire. Evidemment, si le porte-parole du ministre disait vrai, l’aide financière serait immédiatement coupée. En fait le gouvernement québécois accorde quand même, fin août 2010, un « petit » crédit de 3,5 millions de dollars à la Mine Jeffrey pour qu’elle puisse réouvrir et exporter son poison le mois suivant. Cette décision est dénoncée notamment par la Société Canadienne du Cancer Le gouvernement du Québec décide « courageusement » de se défausser sur une commission d’élus locaux. Les élus locaux de la région d’Asbestos tergiversent un mois [19] puis (surprise ?) approuvent le projet de relance de la mine d’amiante en incluant des « clauses-parapluie » comme l’obligation pour le Canada de s’assurer que l’amiante exporté sera utilisé de manière « sécuritaire » ou « selon les normes du Québec ». [20] La question (totalement hypocrite tellement la réponse est évidente) de savoir si l’amiante canadien est utilisé de manière « sécuritaire » en Asie taraude néanmoins les officiels canadiens. Problème. Bien que les « normes du Québec » sont parmi les plus permissives du monde en matière d’amiante [24], à force de cacher les dangers de l’amiante, les autorités québécoises ont été incapable de faire respecter des mesures de sécurité. Ainsi l’ensemble des directeurs de santé publique du Québec publient fin mars un communiqué constatant l’échec de l’utilisation sécuritaire de l’amiante chrysotile et appelle le gouvernement à en tirer les conséquences et renoncer à relancer la mine Jeffrey [25] Dernière manoeuvre en cours, les autorités québecoises ont confié à M. Normand Paulin, Directeur de sécurité du travail de la Commission de santé et sécurité du travail (CSST) au Québec, une mission visant à cautionner les exportations d’amiante ; ce dernier est d’ailleurs accompagné d’un représentant commercial de l’entreprise Balcorp (qui s’est portée « acheteuse » de la mine Jeffrey). [26] Parallèlement, le gouvernement fédéral a discrètement décidé de supprimer la subvention annuelle de 250 000 dollars à l’Institut du chrysotile ; cette mesure est toutefois noyée dans un vaste programme de restrictions budgétaires. (voir l’article Le gouvernement fédéral canadien envisage-t-il de suspendre son financement à l’Institut du Chrysotile ?). 3. « Monsieur Amiante du Québec », défend « sa » mine.Le président de la Mine Jeffrey, Bernard Coulombe, fait feu de tout bois mais semble ne plus trop savoir à quel saint ou quel diable se fier. Alors, il multiplie mensonges et annonces contradictoires. En juin 2010, pour faire pression sur les politiques du Québec, il déclare avoir un besoin vital d’un prêt de 58 millions de dollars « pour sauver les emplois » : « On n’a pas l’argent qu’il faut pour rester encore en veilleuse plusieurs mois et surtout pas des années. » En août 2010, Bernard Coulombe déclare que la mine Jeffrey est menacée de fermeture définitive à la fin du mois si le financement par le gouvernement québécois n’est pas garanti. Il ajoute « Ce mois-ci, nous devons décider si nous y allons ou pas. Mais au vu des événements, cela n’a pas l’air bon pour nous » En novembre 2010, il déclare avoir trouvé des investisseurs prêts à racheter la mine et mettre sur la table 15 millions de dollars ; il fait accepter cela par la coopérative des employés, mais ce montage reste dépendant de la garantie de prêt gouvernemental Récemment il déclare ne plus avoir nécessairement besoin du prêt [30] Selon le journal canadien, Bernard Coulombe en voyage en Chine cherche à relancer des dirigeants d’un groupe chinois qui, en 2009, voulaient investir 40 millions dans le projet de développement de la mine souterraine d’amiante, avant de se désister. Bernard Coulombe s’est aussi payé une pleine page de publicité [31] incroyablement mensongère dans le journal Le Devoir (29 janvier 2011) intitulée « le chrysotile démystifié ». La page commence par « Chaque être humain respire environ 10 000 fibres de chrysotile par jour sans effet mesurable sur sa santé » (un chiffre scientifiquement grottesque, doublé d’une affirmation incroyablement fausse), continue avec des mensonges sur l’OMS, le Centre International de Recherche sur le Cancer. Pratiquement la seule information correcte de la page est le fait que le chrysotile n’est pas interdit aux Etats-Unis. Difficile de dire à qui est destinée cette page : aux citoyens québécois, aux politiques ou aux investisseurs potentiels ? En fait les investisseurs potentiels (chinois ou autres) regardent avec inquiétudes les gouvernements des pays d’Asie clients s’éveiller aux problèmes de santé publique liées à l’utilisation de l’amiante et le nombre grandissant de citoyens et institutions au Canada qui condamne les exportations d’amiante la stratégie de leur gouvernement pour promouvoir celles-ci. Le commerce de l’amiante était plus facile et florissant quand les populations de ces pays étaient maintenues dans l’ignorance totale des dangers, ce qui est encore largement le cas. C’est dans ce but que le gouvernement canadien a empêché l’inscription de l’amiante chrysotile sur la liste des produits dangereux prévue par la convention de Rotterdam. Aujourd’hui (avril 2011) le montage financier destiné à pomper les finances publiques et les contribuables canadiens au profit de l’industrie minière de l’amiante patauge encore [32] 4. Les médecins au Québec, au Canada et dans le monde entier, demandent de fermer la mine Jeffrey.L’ensemble des associations de médecins et de santé publique, la société canadienne du Cancer, a demandé fermement aux autorités de tenir compte des données scientifiques irréfutables et d’en tirer les conclusions : le Canada doit cesser de produire et exporter son amiante (voir l’article Québec. Les médecins veulent fermer la dernière mine d’amiante.). Ce consensus remarquable a été amplifié par des déclarations de la communauté scientifique internationale. La communauté scientifique internationale a aussi condamné unanimement la politique mortifère du Canada et du Québec. Ainsi le prestigieux journal Lancet accuse le Canada d’hypocrisie sur les exportations d’amiante Autre mauvaise nouvelle pour l’industrie minière de l’amiante au Québec : les autorités sanitaires canadiennes prennent de plus en plus au sérieux les législations de prévention contre les risques dus à l’amiante en place. Ainsi l’organisme de sécurité au travail de la province de Colombie Britannique vient de fermer 30 chantiers pour violation de la réglementation concernant l’enlèvement de l’amiante lors d’une rénovation ou de la démolition d’un bâtiment. [36] En octobre 2009, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) relève que sur les sept premiers mois de l’année 104 personnes ont péri d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle, parmi lesquelles 61 ont perdu la vie à la suite d’une exposition à l’amiante En janvier 2011, les directeurs de santé publique adressent une lettre au Ministre du développement économique dont l’objet est l’« Impact sur la santé des Québécois de la présence et de l’usage accrus de l’amiante chrysotile » Lettre des directeurs de santé publique adressée au ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, 18 janvier 2011 et qui se termine en ajoutant « Nous vous invitons à tenir compte de cet avis dans le dossier de la mine Jeffrey. ». Suite aux protestations des industriels, les directeurs de santé publique ont maintenu leur position [38] En février 2011, l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) rend public un rapport « Amiante : connaissances acquises sur l’exposition et les maladies des travailleurs et de la population générale du Québec de 2003 à 2009 » qui anéantit tout simplement les thèses des défenseurs de l’amiante au Québec : • Concernant l’« usage sécuritaire » de l’amiante au Québec, on y constate que sur près de la moitié des chantiers de construction à risque, les concentrations en fibres d’amiante mesurées sont supérieures à la norme (permissive) du Québec [39] • Concernant les maladies professionnelles reliées à l’amiante et reconnues au Québec de 1988 à 2003, on trouve 1512 maladies, concernant 1348 travailleurs, dont 29% provenant des mines et 49% de l’industrie de la construction. • Seuls 21% des cas de mésothéliome répertoriés sur cette période ont été reconnus comme maladie professionnelle ; respectivement seuls 35% des cas d’amiantose (asbestose). • De 1982 à 2002 il y a eu 1530 diagnostic de mésothéliome de la plèvre et 170 de mésothéliome du péritoine ; de 1992 à 2004, il y a eu 2072 hospitalisation avec première mention « amiantose ». Pour lire le Rapport de l’INSPQ, février 2011. Amiante : connaissances acquises sur l’exposition et les maladies des travailleurs et de la population générale du Québec de 2003 à 2009. 5. Les demandes de réparations au Canada commencent à être évoquées.La Revue canadienne de Santé Publique (n°102, 2011) vient de publier une lettre du Dr Morris Greenberg où il félicite la revue, la Société Canadienne du Cancer et l’Association Médicale du Canada pour s’être alignées sur les Agences des Nations Unies et de la Communauté Européenne en demandant l’élimination de l’utilisation et de l’exportation de l’amiante ainsi que des mesures adaptées concernant l’amiante en place. Le docteur Greenberg ajoute (traduit de l’anglais) : « Il faut encore que le Canada cesse de contribuer à une épidémie dont il assure la promotion depuis plus d’un siècle. » « Plusieurs millions de dollars ont été dépensés pour des institutions canadiennes qui rapportent régulièrement que : “…à part ça, madame la Marquise, Tout va très bien, tout va très bien” [En français dans le texte] Le déni a été la position du Canada dès 1912 et continue d’être le fond de commerce des lobbyistes. Les enquêtes sur les effets néfastes du chrysotile par la Province du Québec en 1976 et la Commission Royale de l’’Ontario en 1984 ont été des exercices efficaces de relations publiques en ce qu’ils n’ont pas provoqué de scandale ni ralenti les exportations. Des déclarations affirmant qu’il existe un doute intellectuel honnête sur la nécessité d’une interdiction mondiale ont été encore faites par la CMA [Association Médicale Canadienne] en 2001 quand son Journal débattait : “Les professionnels de santé canadiens doivent-ils demander l’interdiction mondiale de l’amiante ?” Malgré les opinions autorisées des Nations Unies et de la Communauté Européenne, la CMA a exprimé la nécessité d’un panel d’experts sans “expérience significative ou intérêt dans les recherches sur l’amiante” (sic) pour recenser les conséquences sur la santé publique de l’amiante et l’efficacité et les dangers des produits de substitution. » « On pourrait exiger du Canada qu’il fasse amende honorable en établissant une Commission de Vérité » « constituée d’un prestigieux “panel d’experts”. Son but serait de recenser les facteurs qui ont permis de continuer la production d’amiante pendant plus de cent ans, malgré les preuves qui s’accumulaient. Une telle instance pourrait determiner quelles leçons tirer de l’épidémie due à l’amiante et fournir un guide pour que l’histoire ne se répète pas. » 6. Les syndicats au Québec : revirement et prise de conscience.La Confédération des syndicats nationaux (CSN, la deuxième plus grande centrale syndicale du Québec par le nombre de ses membres) vient de prendre position en faveur de l’interdiction de l’amiante [40]. Sa présidente précise « Le gouvernement québécois parle de superviser l’inspection dans ce pays des usines qui utilisent la fibre du Québec. Est-ce crédible alors même qu’on peine à avoir des inspecteurs sur nos propres chantiers ? ». La CSN a clarifié et motivé sa position dans un communiqué éloquent Il s’agit d’un changement majeur ayant une portée pratique et symbolique capitale. Certes ce n’est pas le premier syndicat canadien à prendre le parti de la santé publique [41] mais c’est le premier syndicat québécois ! On se souvient de la sinistre période en France (1982-1995) où les principaux syndicats ont participé (et de fait cautionné) le Comité Permanent Amiante ; le slogan était « défendre l’emploi », en oubliant la santé des travailleurs. On comprend mieux un des aspects du problème au Canada quand on sait que le directeur de l’Institut du Chrysotile Clément Godbout a été, de 1981 à 1998, vice-président puis président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). On peut résumer ces terribles contradictions du syndicalisme québecois en consultant une page web du Syndicat des Métallos, section des travailleurs du chrysotile. On y trouve conjointement une longue lettre de Clément Godbout daté du 24 juillet 2008 adressée au député Thomas Mulcair (du parti NPD ayant pris position pour l’interdiction de l’amiante), et le poster ci-dessous avec la mention « info santé/sécurité » Mais ne croyez pas que ces dirigeants appellent à refuser de travailler l’amiante, bien au contraire ils écrivent dans leurs rapport d’activité de 2008 : La prise de position de la CSN a provoqué des déclarations étonnantes des dirigeants de la FTQ qui (sic) les accusent de trahison pour cesser de défendre le chrysotile [42]. Ces “syndicalistes” semblent avoir perdu les notions élémentaires : un syndicat est censé défendre les travailleurs, pas le produit et les bénéfices des patrons de l’entreprise, surtout quand ceux-ci sont au détriment de la santé publique. Citons un épisode sordide. Le syndicat représentant la mine Jeffery devant la CRÉ (Conférence régionale des élus de l’Estrie) a déclaré en novembre 2010 « depuis 1975, aucun travailleur n’a reçu un diagnostic d’amiantose. » Références et articles de presse canadienne The Lancet (Vol 376), 11 décembre 2010, Le Canada accusé d’hypocrisie sur les exportations d’amiante (en anglais) Nature 468, p. 868, 16 décembre 2010, Éditorial Scancale de l’amiante. Des politiques irresponsables pourraient causer une épidémie de cancers pulmonaires (en anglais) Rapport de l’INSPQ, février 2011. Amiante : connaissances acquises sur l’exposition et les maladies des travailleurs et de la population générale du Québec de 2003 à 2009. |
[1] Une version raccourcie de cet article est publiée dans le Bulletin n° 35 de l’ANDEVA [2] Radio Canada 13 septembre 2010, L’entreprise Mine Jeffrey est condamnée à rembourser 1 million de dollars à la Caisse de dépôt et placement du Québec [3] Droit-inc.com, 14 septembre 2010, Mine Jeffrey devra verser un million à la Caisse de dépôt [4] L’actualité, 19 Janvier 2010, par Annick Poitras, Retraites : promesses non tenues : [5] LaPresseAffaires.com, jeudi 22 février 2007, [6] Les actualités, 24 oct 2010, [7] Le Devoir, 26 mars 2006, [8] Voir articles sur l’Inde Inde : un projet de loi d’interdiction de l’amiante, la Thaïlande La Commission de Santé Nationale (Thaïlande) demande au gouvernement d’interdire l’amiante, la Chine De nouvelles restrictions concernant l’utilisation de l’amiante en Chine [9] Voir articles Quand le Canada exporte le mal et Québec. Les médecins veulent fermer la dernière mine d’amiante. [10] Métro Montréal, 3 avril 2011, [11] Cyberpresse, 3 avril 2011, [12] The Gazette, 4 avril 2011, Asbestos is safe, Duceppe says http://www.montrealgazette.com/news... [13] La presse canadienne, 17 février 2011, Les libéraux refusent de débattre sur l’amiante. Appuyé par le Parti québécois, Québec solidaire a tenté en vain, mercredi, d’inciter le gouvernement du premier ministre Jean Charest à débattre des risques liés aux exportations québécoises d’amiante dans les pays en développement. [14] Frontenac, 14 janvier 2011 [15] Global Montréal, 14 janvier 2011, [16] Radio-Canada, 4 février 2010, [17] Rue Frontenac, 26 juillet 2010, Mine d’amiante Jeffrey : la décision est reportée [18] CBC News, 30 août 2010, [19] La Tribune, 12 novembre 2010, [20] Radio canada, 10 décembre 2010, Mine Jeffrey : [21] Radio-Canada, 1 février 2011, [22] Le Devoir, 5 février 2011, Clément Gignac en Inde - Amiante : Québec cherche une façon d’aller de l’avant [23] Le Devoir, 7 février 2011, Inde - L’amiante-ciment sous ses plus beaux traits. [24] Cyberpresse, 30 septembre 2009, Amiante : le Québec a la norme la plus permissive en Occident http://www.cyberpresse.ca/environne... [25] LES DIRECTIONS RÉGIONALES DE SANTÉ PUBLIQUE CONSTATENT L’ÉCHEC DE L’UTILISATION SÉCURITAIRE DE L’AMIANTE CHRYSOTILE, communiqué du 31 mars 2011 http://communiques.gouv.qc.ca/gouvq... [26] Les nouvelles, 25 janvier 2011, Industrie québécoise de l’amiante : Un dirigeant de Balcorp en Inde avec Clément Gignac http://nouvelles.sympatico.ca/regio... [27] Radio-Canada, 29 juillet 2010, [28] The record, 4 août 2010, Jeffrey mine faces permanent shutdown [29] Le Devoir, 2 novembre 2010, [30] Le Devoir, 17 mars 2011, [31] Page publicitaire à la gloire du chrysotile, Le Devoir, 29 janvier 2011 Publicité (mensongère) « Le chrysotile démystifié ». Journal Le Devoir, 29 janvier 2011 [32] La Tribune 28 mars 2011, Balcorp doit encore compléter le dossier [33] The Lancet, Vol 376, 11 décembre 2010 [34] Radio-Canada, 9 décembre 2010, [35] Nature 468, p. 868, 16 décembre 2010, Editorial [36] Vancouver Sun, 24 mars 2011, WorkSafeBC cracks down on asbestos removal in demolitions http://www.vancouversun.com/health/... [37] Le soleil, 24 octobre 2009, L’amiante, première cause de décès au travail http://www.cyberpresse.ca/le-soleil... [38] Canoé-infos, Mine Jeffrey. Danger pour la santé, 1 avril 2011 http://fr.canoe.ca/infos/quebeccana... [39] Winnipeg Free press, 5 avril 2011, The air at many Quebec worksites contains high levels of asbestos : study http://www.winnipegfreepress.com/ar... [40] Courrier Frontenac, 17 mars 2011, [41] Le Soleil, 11 mars 2011, Amiante : d’autres centrales syndicales ont abandonné l’industrie [42] Le Soleil, 10 mars 2011, [43] Canoé, 19 novembre 2010, Amiante : la CRÉ retient les aspects positifs http://argent.canoe.ca/lca/affaires... |
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