Association Nationale de Défense des Victimes de l'Amiante

Vous êtes ici : Accueil » Associations locales » Ardeva Picardie (Oise - 60, Aisne - 02, Somme - 80)

Communiqué Ardevap : révolte

12 novembre 2003
Auteur(e) : 

Le site est en cours de modification. Ce document n’a pas encore été validé. En cas d’anomalie, vous pouvez télécharger cet article dans sa version d’origine.


A.R.D.E.V.A.P.

Association Régionale de
Défense des Victimes de l’Amiante de
Picardie

COMMUNIQUE DE PRESSE

Crisolles le 12 novembre 2003

JUSTICE POUR LES VICTIMES DE L’AMIANTE EN PICARDIE : RASSEMBLEMENT LE 13 DECEMBRE DEVANT LE TRIBUNAL

Face aux employeurs sans scrupules
qui savaient depuis le début du siècle dernier que
l’amiante était dangereux !

Face aux autorités publiques
qui les ont couverts depuis ce temps là !

Face aux autorités
judiciaires
qui ne connaissent pas les méfaits de
ce produit et qui méprisent les victimes et leurs avocats
devant les tribunaux !

« Le 9 octobre dernier, le Président
du TASS (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociales
de Beauvais) a refusé d’entendre les avocats des
victimes de l’amiante à l’audience : c
’est une véritable insulte pour les malades et leurs
familles.

L ’association et ses avocats ont dû
saisir le bâtonnier après avoir rappelé au
Président du TASS que la procédure était orale
et qu’il violait ainsi la convention européenne des
droits de l’homme. Notre Association Nationale,
l’ANDEVA, a d’ailleurs saisi le Garde des Sceaux sur ce
point. »

NOUS NOUS REVOLTONS !!!

C’est pourquoi, l’ARDEVAP organise un
rassemblement le 11 décembre 2003 au Palais de
Justice de Beauvais pour revendiquer :

- Une justice équitable dans toute la France vis à
vis des malades de l’amiante.
- Un traitement des victimes de l’amiante en Picardie, comme
ailleurs : les indemnisations obtenues en Picardie sont
dérisoires.
- Faudrait- il comprendre qu’un malade de l’amiante en
Picardie vaut moins qu’ailleurs ?
- La reconnaissance légitime de la faute inexcusable contre
les employeurs empoisonneurs qui ont exposé leurs
salariés alors que les dangers de l’amiante
étaient connus.
- Le raccourcissement des délais de traitement des
dossiers. Souvent, la maladie va bien plus vite que la
justice.
Contact presse :
Marcel LAGANT, Président de l’ARDEVAP :
03 44 93 08 24 ou
06 10 41 21 09

Siège Social : 33, rue Marcel POULIN 60400
CRISOLLES
TEL / FAX : 03 44 93 08 24